Acupuncture

C'est un copier-coller d'extraits intéressants trouvés sur wikipedia:

 

Plus d’un millénaire avant la Chine, on trouve en Égypte antique une description de conduits parcourant le corps et transportant divers fluides (sang, eau, air, mucus...). C'était les ruptures d’équilibre entre ces fluides qui pouvaient être la cause de maladies. Aux alentours de 1534 avant JC, le papyrus Ebers (Eber 854a), visible au British Museum, donne une représentation de canaux (appelés metu) dans lesquels circulent divers fluides[3]

"Il y a quatre vaisseaux dans les narines, deux donnent du mucus, deux donnent du sang.(…) Il y a quatre vaisseaux pour le foie ; ce sont eux qui donnent l’humeur et l’air, qui ensuite causent toutes les maladies qui surviennent en lui par la surcharge de sang"

Premières traces de l'acupuncture chinoise

Acupuncture : points et méridiens selon un dessin de l'époque de la dynastie Ming

Les Chinois ont l’habitude de considérer que la valeur d’une pratique culturelle se juge à son ancienneté. Se placer sous l’autorité d’un maître ancien, fut-il mythique, ou d’une tradition de plus de 5000 ans, est le garant du sérieux et de la respectabilité de la démarche. « Sans fouler de traces, on ne saurait parvenir jusque dans la pièce » dit le Maître (Entretiens XI, 19). Le penseur chinois revendique donc ouvertement une tutelle et fuit tout ce qui pourrait ressembler à l’autonomie de pensée chère aux philosophes européens

Époque industrielle

L'acupuncture fut interdite en 1822 par l'empereur chinois et supprimée du programme du Collège médical impérial. Mais elle survivra.
Mao Zedong essaiera lui aussi d'éliminer cette pratique - à cause de ses fondements taoïstes incompatibles avec l'idéologie marxiste - avant de la réhabiliter.
De nos jours, l'acupuncture occupe en Chine une large place dans la médecine pour un vaste éventail de pathologies
[4], notamment dans les hôpitaux dont certains se sont vus transformés en hauts lieux touristiques[9]. De colossales expériences ont été entreprises, pas toujours en accord avec les principes traditionnels orthodoxes, aboutissant à la multiplication des points situés hors méridiens, et à l'avènement de nouvelles techniques telles que l'
analgésie[10] par acupuncture.
Taïwan, où ont pu trouver refuge ceux des maîtres acupuncteurs qui ont échappé aux purges de Mao lors de son arrivée au pouvoir, reste un des hauts-lieux de l'acupuncture traditionnelle.
Un consul français en Chine,
George Soulié de Morant (1878-1955), étudia l'acupuncture durant son long séjour dans l'Empire du Milieu, et publia lors de son retour en France un imposant traité qui fait toujours référence de nos jours[11].

Théorie traditionnelle

Selon la tradition chinoise, l'être vivant, et ici plus particulièrement l'homme, est une organisation résultant de la combinaison de matière - le corps matériel ou physique - de nature yīn, et d'énergie - qui anime la matière - de nature yáng. L'équilibre harmonieux entre ces deux composants conditionne l'état de santé. Les perturbations de cet équilibre sont responsables de la maladie. Toute perturbation de nature à rompre cet équilibre affecte d'abord préférentiellement l'énergie. Par exemple, un excès de yáng pourra générer une douleur soudaine, une inflammation, des spasmes, un mal de tête ou encore une augmentation de la tension. Un excès de yīn pourra se traduire par des douleurs diffuses, une sensation de froid, de la rétention d'eau ou une grande fatigue.

L'énergie (Qi) est mouvement et sa perturbation princeps sera l'entrave au mouvement : le blocage. L'énergie bloquée en une région du corps matériel s'accumule en amont du blocage, alors que les régions en aval du blocage vont se trouver en déficit énergétique. En présence d'un état de pathologie ainsi décrit, l'acupuncteur va établir son diagnostic en recherchant les niveaux auxquels l'énergie est bloquée, et quelle est la raison du blocage. Il va ensuite appliquer son traitement en levant le blocage et en corrigeant, si cela se peut, la raison de ce blocage. L'aiguille, entre autres moyens, va lui permettre de diriger le cours des énergies.

L'énergie circule notamment le long de conduits appelés méridiens, et, à partir de ces méridiens, se répand dans tout le corps pour insuffler son principe vitalisant (yáng) à l'ensemble des constituants de l'organisme. Elle a une certaine correspondance avec le sang, qui, lui-même, circule dans des conduits (vaisseaux) et se répand dans tout le corps pour l'irriguer de son principe yīn.

En outre, il y a plusieurs énergies, chacune ayant sa spécialité ; outre les méridiens principaux, il y a encore une foule de méridiens aux fonctions diverses ; l'équilibre de l'organisme humain doit toujours être évalué relativement à celui de son environnement, et de cycles qui vont en rythmer l'évolution, cycles avec lesquels il devra rester en harmonie et dont les correspondances matérielles (les cinq éléments) vont servir de repère à l'acupuncteur pour établir son diagnostic et son traitement, en fonction de règles subtiles qui trouvent leur origine dans le taoïsme.

 

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